sábado, 24 de outubro de 2009

LE VIEUX CAUCHEMAR------------Olavo d'Eça Leal

Je me sens si las, parfois
si achevé,
Par ma faiblesse infantine,
Que j'aurais voulu mourir,
comme ça, sur les genoux de ma mère.


Ma mère me dit souvent,
Quelle voudrait me voir finir,
pour m'entourer de tendresse
jusqu'au dernier moment...


J'entrevois ce jour de malheur,
qui sera un peu déplacé,
dans ma chambre si gaie,
aux rideaux rouges,
si voyants!
Surtout la paleur des bougies
si hautes, allumés au bout,
fera tomber sur moi,
des reflets jaunes et ternes,
de vieux cadavre desséché...


Ce jour lá,tout pleur est inutile,
car on doit être content
que ce soi moi, le mort!


Mais, après tout,
ce qui me fait le plus de peine,
ce sont les fleurs artificielles,
qu'on apporte toujours
dans ces jours pénibles...
Elles ont l'air de petites filles malades,
et restent longtemps, oubliées,
dans les coins poussièreux...


Mère: te souviens-tu ce rêve,
qu'on a fait jadis?
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
ce fut un long rêve gris,
qui ressemble, il me semble,
à la danseouaté!...

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